23 juillet
Le temps est très bouché et bus fruste mais confort, piste défoncée à partir d'un certain moment, des gués plutôt faciles, longé et traversé les déserts, vu les glaciers ; il pleut. Est-ce le régime météo que je subirai dans les prochains jours ?
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pluie n°1 / Bus Sprengisandur |
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pluie n°2 / Bus Sprengisandur |
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pluie n°3 / Bus Sprengisandur |
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pluie n°4 / Bus Sprengisandur |
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Ce dessin où je lâche enfin le trait déclenche ceux qui vont suivre tout au long de la marche. |
Incise pour évoquer le cas de ces marcheurs qui, pendant 50 km, ont salopé la piste en marchant à 20 mètres à l'intérieur du désert de cendres. Ils ont marqué pour des années le paysage. Ça s'appelle dénaturer (au sens propre du terme). Des campagnes de com sont menées dans les points de tourisme pour alerter sur les conditions géologiques et climatiques particulières de l'Islande qui font qu'un paysage marqué le sera très longtemps.
J'imagine, dans le roulis chaotique du bus sur la piste, l'histoire de l'érection d'un monument commémoratif de l'exécution par des rangers des deux marcheurs pris en flagrant délit, sans autre forme de procès, en vertu d'une récente loi islandaise.
Arrivée à Landmannalaugar à 17 h 30. Pluie en averses ; beaucoup de monde et une certaine excitation générale ; je plante la tente dans une mare d'eau.
La pluie s'arrête ; les campeurs marcheurs s'adressent alors la parole pour commenter le trek à venir ou déjà effectué (Laugavaudur).
dessins, ça commence à venir un peu depuis les dessins réalisés dans le bus.
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Le site du camp au pied du champ de lave qui marque la fin ou le début —selon, de la laugavaudur. |
Longs commentaires devant les cartes avec nombre de marcheurs. Je discute pas mal de temps avec une italienne qui a payé un guide avec un groupe pour faire le trek et qui regrette de ne plus pouvoir le faire en solo.
J'avais décidé de rester à Landmannalagaur pour la journée de demain. Je m'en tiendrais à ce programme.
Le bain chaud est envahi par toutes les personnes qui descendent des quelques bus de ballade à la journée. J'en dénombre 74 au même moment ce soir. Je ne ferai pas partie de cette macération collective.
J'explore toutes les facettes du camp. Dodo à 23 h 30 avec des boules Quies car il y a un vacarme d'enfer sur l'ensemble de la prairie.
24 juillet
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Le cratère du Ljotipollur (par Thrudur84). Image post-voyage de l'album Islanduchronie II. |
Flash ! Dans le bain naturel du camp, 5 personnes. Je me joint à eux. 6 personnes pendant une heure. Délice.
Sandwich. Ballade vers le mont Skalli.
Au retour, échantillons de pierres et je profite d'un isolement désormais habituel pour errer sur le fond plat de la vallée et m'absorber dans les couleurs inimaginées des montagnes alentours.
cliché n°6 avec un français.
Café et dessin des bus avec de vieux israéliens.
Hey, Hey, My My (into the black) de Neil Young
Je me couche tôt parce que demain c'est trek à l'aube mais je suis obligé d'évacuer par une intervention aussi ferme que lourde de reproches 3 couples d'allemands qui avaient décidé de discuter fort à 50 centimètres de ma tente... à 1 h 30 du matin.
cliché n°6 avec un français.
Café et dessin des bus avec de vieux israéliens.
Hey, Hey, My My (into the black) de Neil Young
Je me couche tôt parce que demain c'est trek à l'aube mais je suis obligé d'évacuer par une intervention aussi ferme que lourde de reproches 3 couples d'allemands qui avaient décidé de discuter fort à 50 centimètres de ma tente... à 1 h 30 du matin.